Les origines d’ACALMI, le but de la démarche

« Après 35 ans d’exercice dans le domaine de la médecine générale, pour moi, la médecine est véritablement un Art, l’Art de guérir l’être humain dans sa globalité, dans son entièreté, c’est-à-dire aussi bien l’aspect matière du corps humain, mais aussi son aspect énergétique connu depuis plus de cinq mille ans en Chine et l’aspect spirituel qui est toujours exploré en premier chez un malade dans la médecine tibétaine. La médecine est si complexe et si vaste quand on recueille tous les savoirs de tous les peuples de la terre et dans l’histoire temporelle, qu’il faut beaucoup de temps, d’expérience, et d’ouverture d’esprit pour amener à une synthèse utilisable pour soigner l’humanité d’aujourd’hui. Ma trajectoire personnelle, qui m’a fait découvrir très tôt les médecines naturelles au DUMENAT de Bobigny, m’a permis d’accomplir une carrière exemplaire, où j’ai eu la sensation d’avoir une palette de médicaments et de possibilités de soigner que peu de médecins ont la possibilité de maîtriser, mais aussi de découvrir les secrets thérapeutiques d’autres cultures, ou les performances inouïes des appareils de soins utilisés dans l’espace, notamment par les Russes. Ces connaissances sont à la portée à présent de tous ceux qui le désirent et pour moi, c’est ma vocation et celle de ceux que j’ai réuni autour de moi, de transmettre en ce début de troisième millénaire les nouvelles clés de savoir au service de la santé, de la prévention, avec un vrai potentiel prédictif, personnalisé et avec une réelle volonté de participation à tous les niveaux. Voici les bases de la médecine intégrative ! Notre désir nous porte vers l’examen du vivant sous toutes ses formes. Si nous avions pu voir au cours de nos études les cultures de cellules vivantes au microscope électronique, nous aurions pu voir la lumière circuler le long des neurones et entendre leur musique… C’est ce que Mae Wan Ho nomme le quantum jazz of life ! L’examen de tissus morts qui ont servi de base à l’enseignement de la médecine l’ont confiné dans un côté morbide dont nous devons sortir à l’aube de cet immense mouvement très profond ou l’humanité cherche a retrouver ses racines… Le Deep Health a débuté chez les aborigènes, les Kogis, il y a fort longtemps. A nous d’oser les rejoindre et de cheminer ensemble vers un monde meilleur !« 

Dr Béatrice Milbert